L'adjectif phatique désigne tout la partie du langage qui n'a d'autre fonction que de meubler la conversation, sans réel intérêt en terme de contenu.
Exemple de conversation phatique :
- - Allo
- - Oui
- - Ca va?
- - Oui et toi
- - Oui
- - Quel temps aujourd'hui!
- - A qui le dis tu !
Source : un forum
J'avais souvent ouï-dire que la langue française est compliquée. Et moi, dès qu'il s'agit de français, je suis pris de mots de tête, fatigue et tout ce qui s'ensuit.
D'ordinaire, je me contrefout de la conjugaison et de la grammaire, envoyant paître les défenseurs de la langue française. Mais, féru de connaissance, qu'il pleuve ou qu'il vente, et quoi qu'il advienne, je ne pouvait faillir à mon devoir. Il me fallait, que dis-je, il m'incombait d'investiguer cette question épineuse et d'en extraire la vérité. Et passez moi l'expression, cela urgeait
Récemment, j'ai été stupéfait d'apprendre l'existence des verbes défectifs. Il existe une centaine de verbes qui ont une conjugaison incomplète, pour diverses raisons.
Certains verbes n'existent que sous une forme fixe, le plus souvent à l'infinitif, ou employés sous forme d'adjectif, ou dans des expressions (par exemple : avenir utilisé pour un avenant à un contrat, courre utilisé dans la chasse à courre).
Pour d'autres, il manque la conjugaison pour certaines personnes, les plus connus étant pleuvoir, falloir, s'ensuivre.
Enfin pour certains, il manque carrément des temps, comme dissoudre ou soustraire, qui ne se conjuguent pas au passé simple ni à l'imparfait du subjonctif.
Source : ma chère épouse
Le mot trogne est utilisé de nos jour dans des expressions familières, pour parler du visage. Terme probablement hérité des peintures hollandaise ou une trogne désignait un portrait caricatural.
Mais une trogne peut aussi désigner un arbre têtard, un arbre dont on a coupé le tronc pour lui permettre de faire pousser des rejets, c'est à dire de nombreuses petites branches, pour en faire du bois de chauffage.
Dans le perche, on appelle cela une trogne, mais on peut aussi l’appeler émousse (Mayenne), ragosse (Bretagne), touse (Nord) ou encore trognard (Sologne).
Source : ma môman
En cherchant la forme correcte du participe passé du verbe exclure (qui est exclu, soit dit en passant), nous avons découvert qu'étymologiquement, le latin excludere (de claudere : clore, fermer et ex : hors de) avait donné son nom aux écluses, qui servent à séparer l'eau en l'enfermant.
Source : un doute en conjugaison, avec mon patron
Les amateurs de fromages doivent bien connaitre le Morbier, ce fromage reconnaissable à la couche de cendre placée au milieu. Mais savez vous d'où vient cette couche de cendre ?
A l'origine, le Morbier était fait avec le reste de lait utilisé pour le comté. Mais comme souvent la quantité était insuffisante, une couche de cendres protégeais le lait des insectes en attendant une deuxième dose de lait pour faire le fromage complet.
De nos jours, ce n'est plus une question de quantité mais simplement de marketing qui fait que la couche de cendres est toujours présente : le fromage est ainsi reconnaissable entre tous.
Source : mon grand frère
Presque tout le monde connait la représentation des singes de la sagesses; trois singes, se cachant respectivement la bouche, les yeux et les oreilles. Symbole inspiré le code de conduite de Confucius, leur réelle signification a plusieurs interprétations possibles.
Le plus souvent, c'est une mise en garde de ne pas faire à autrui ce que l'on n'aimerait pas que l'on nous fasse. Ne pas être fouineur, écouter aux portes, ni faire de commérages.
Quoi qu'il en soit, à l'origine, il existait un quatrième singe, dont la maxime était de ne pas faire le mal, et qui, selon les représentations, gardait les bras croisés ou se cachait les parties intimes.
En japonais, les trois singes s’appelaient Mizaru (ne voit pas le mal), Kikazaru (n'entends pas le mal), Iwazaru (ne pas dire de mal). Le quatrième se nommaot Shizaru.
Source : un article de mes flux RSS
Autrefois, dans les chateaux, la basse cour était la zone situé entre les deux enceinte, où les paysans venaient chercher refuge en cas de guerre.
Et ces paysans, lorsqu'ils se réfugiaient dans cette basse cour, emportaient avec eux leurs possessions de valeur, ce qui était le plus souvent un cochon, des lapins, poules, et autres animaux qui prirent ce nom de basse cour.
Source : une visite au chateau des Joux (Jura)