Pour commencer sur ce sujet, il est important de noter que ce mot est féminin, on parle donc de la grume (rien à voir avec l'agrume donc). Ce mot désigne, dans le domaine sylvicole, l'écorce qui reste sur le bois coupé. Dérivé du bas-latin gruma signifiant cosse ou écorce, ce mot désigne aujourd'hui, par extension, un tronc d'arbre coupé, non encore équarri, et le plus souvent ayant toujours son écorce.
Ainsi on ne parle de tronc que lorsque celui-ci est encore enraciné. Et lorsqu'il est équarri, on parle alors de madriers, de poutres, de tasseau ou de planches, ou de bien d'autre choses encore selon la forme et la taille.
Source : ma femme, alors que nous passions à côté d'un camion en train de charger des grumes assez importantes.
(Oui, je sais, cela fait presque un an que je n'ai pas écrit. Mais bon... )
Aujourd'hui je viens vous parler d'adelphes. Pour ma part j'en ai trois, ma mère en a deux, mon père en avait cinq, et ma grand mère en avait six. Ceux qui me connaissent personnellement auront peut-être deviné, adelphe (du grec adelphós, littéralement “dans la matrice”) est un nom générique pour désigner à la fois un frère et une sœur. À l'instar de matricule, il peut donc être utilisé à la fois au masculin et au féminin.
Je dois avouer que je suis très heureux d'avoir (enfin) trouvé un mot français qui soit la traduction exacte de l'anglais siblings.
Source : ma femme, via un article de Laurel
J’avais toujours pensé que ça venait du nom de la ville d’eaux belge Spa. Ce n’était pas faux, mais le nom de la ville lui-même est dû à l’expression latine salus per aqua
(la santé par l’eau) dont spa est l’acronyme.
Ceci est un billet invité. Si vous aussi vous voulez partager des choses que vous ne saviez pas ce matin, n'hésitez pas à m'écrire à moins-con@xgouchet.fr
Cet adjectif, emprunté depuis le XVIè siècle à l'espagnol zaino (probablement d'origine arabe), désigne, lorsque l'on parle de la robe d'un cheval (ou d'un autre animal), le fait qu'aucun poil blanc n'y apparait.
Le cheval de ma femme n'est donc pas zain, même s'il côtoie probablement des juments zaines. Et à mon grand désarrois, je ne suis moi même plus très zain depuis quelques mois...
Ce mot peut sembler familier aujourd'hui même si l'on en a perdu le sens étymologique. Issu du latin verecundia (réserve, pudeur, modestie), le terme vergogne désigne l'intérêt pour le regard d'autrui. Ainsi une personne sans vergogne
agit sans accorder d'importance au regard que peuvent porter les autres sur lui. On retrouve d'ailleurs la même racine dans le mot dévergonder.
Source : une interview d'Etienne Chouard