science

Température

Rédigé par Xavier F. Gouchet - 17 janvier 2008 - Aucun commentaire

Tout le monde connait les degrés Celsius (1948), échelle utilisée en France et presque partout ailleurs. Ceux qui ont vécu chez nos amis Anglo-saxons connaissent également l'échelle de Fahrenheit (1724), à laquelle un livre brule à 451°F. Enfin les scientifiques se souviennent sûrement de l'échelle kelvin1 (1862), dont le 0 correspond à la plus petite température possible dans l'univers, le zero absolu (-273.15°C).

Cependant il existe bien d'autres échelles de températures, comme par exemple le Centigrade(1742), très proche du Celsius (et d'ailleurs inventé par l'astronome du même nom), qui se définit par rapport aux températures de solidification de l'eau (0°) et de vaporisation (100°). La différence avec le degré Celsius est infinitésimal, mais existe. En effet, l'eau bout à 99,975°C.

C'est à Newton que l'on doit la première échelle de température, en 1700, contenant une vingtaine de points de références, tels que l'air froid en hiver. Les autres échelles sont celles de Roemer en 1701, Réaumur (0°Re = 0°C , 80°Re = 100°C) en 1731, Delisle en 1732 (échelle inversée par rapport à la nôtre : le zero absolu vaut 559,725 °De), Rankine (qui est aux Fahrenheit ce qu'est le kelvin aux Celsius) en 1859 et Leyden (basé sur les températures d'ebullition de l'hydrogene, 0°L et de l'oxygène, 70°L) en 1894.

1 : kelvin ne prends pas de majuscule, car il s'agit d'une unité de mesure du Système international, au même titre que le mètre, le kilogramme, la seconde, l'ampère, ou la mole.

Source : une discussion avec un geek anglophone.