Defectif

Rédigé par Xavier F. Gouchet - 16 mai 2012 - 3 commentaires

J'avais souvent ouï-dire que la langue française est compliquée. Et moi, dès qu'il s'agit de français, je suis pris de mots de tête, fatigue et tout ce qui s'ensuit.

D'ordinaire, je me contrefout de la conjugaison et de la grammaire, envoyant paître les défenseurs de la langue française. Mais, féru de connaissance, qu'il pleuve ou qu'il vente, et quoi qu'il advienne, je ne pouvait faillir à mon devoir. Il me fallait, que dis-je, il m'incombait d'investiguer cette question épineuse et d'en extraire la vérité. Et passez moi l'expression, cela urgeait

Récemment, j'ai été stupéfait d'apprendre l'existence des verbes défectifs. Il existe une centaine de verbes qui ont une conjugaison incomplète, pour diverses raisons.

Certains verbes n'existent que sous une forme fixe, le plus souvent à l'infinitif, ou employés sous forme d'adjectif, ou dans des expressions (par exemple : avenir utilisé pour un avenant à un contrat, courre utilisé dans la chasse à courre).

Pour d'autres, il manque la conjugaison pour certaines personnes, les plus connus étant pleuvoir, falloir, s'ensuivre.

Enfin pour certains, il manque carrément des temps, comme dissoudre ou soustraire, qui ne se conjuguent pas au passé simple ni à l'imparfait du subjonctif.

Source : ma chère épouse

Trogne

Rédigé par Xavier F. Gouchet - 26 avril 2012 - Aucun commentaire

Le mot trogne est utilisé de nos jour dans des expressions familières, pour parler du visage. Terme probablement hérité des peintures hollandaise ou une trogne désignait un portrait caricatural.

Mais une trogne peut aussi désigner un arbre têtard, un arbre dont on a coupé le tronc pour lui permettre de faire pousser des rejets, c'est à dire de nombreuses petites branches, pour en faire du bois de chauffage.

Dans le perche, on appelle cela une trogne, mais on peut aussi l’appeler émousse (Mayenne), ragosse (Bretagne), touse (Nord) ou encore trognard (Sologne).

Source : ma môman

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Écluses

Rédigé par Xavier F. Gouchet - 23 avril 2012 - 2 commentaires

En cherchant la forme correcte du participe passé du verbe exclure (qui est exclu, soit dit en passant), nous avons découvert qu'étymologiquement, le latin excludere (de claudere : clore, fermer et ex : hors de) avait donné son nom aux écluses, qui servent à séparer l'eau en l'enfermant.

Source : un doute en conjugaison, avec mon patron

Morbier

Rédigé par Xavier F. Gouchet - 22 avril 2012 - Aucun commentaire

Les amateurs de fromages doivent bien connaitre le Morbier, ce fromage reconnaissable à la couche de cendre placée au milieu. Mais savez vous d'où vient cette couche de cendre ?

A l'origine, le Morbier était fait avec le reste de lait utilisé pour le comté. Mais comme souvent la quantité était insuffisante, une couche de cendres protégeais le lait des insectes en attendant une deuxième dose de lait pour faire le fromage complet.

De nos jours, ce n'est plus une question de quantité mais simplement de marketing qui fait que la couche de cendres est toujours présente : le fromage est ainsi reconnaissable entre tous.

Source : mon grand frère

Shizaru

Rédigé par Xavier F. Gouchet - 20 avril 2012 - Aucun commentaire

Presque tout le monde connait la représentation des singes de la sagesses; trois singes, se cachant respectivement la bouche, les yeux et les oreilles. Symbole inspiré le code de conduite de Confucius, leur réelle signification a plusieurs interprétations possibles.

Le plus souvent, c'est une mise en garde de ne pas faire à autrui ce que l'on n'aimerait pas que l'on nous fasse. Ne pas être fouineur, écouter aux portes, ni faire de commérages.

Quoi qu'il en soit, à l'origine, il existait un quatrième singe, dont la maxime était de ne pas faire le mal, et qui, selon les représentations, gardait les bras croisés ou se cachait les parties intimes.

En japonais, les trois singes s’appelaient Mizaru (ne voit pas le mal), Kikazaru (n'entends pas le mal), Iwazaru (ne pas dire de mal). Le quatrième se nommaot Shizaru.

Source : un article de mes flux RSS

Basse Cour

Rédigé par Xavier F. Gouchet - 12 janvier 2012 - Aucun commentaire

Autrefois, dans les chateaux, la basse cour était la zone situé entre les deux enceinte, où les paysans venaient chercher refuge en cas de guerre.

Et ces paysans, lorsqu'ils se réfugiaient dans cette basse cour, emportaient avec eux leurs possessions de valeur, ce qui était le plus souvent un cochon, des lapins, poules, et autres animaux qui prirent ce nom de basse cour.

Source : une visite au chateau des Joux (Jura)

Affordance

Rédigé par Xavier F. Gouchet - 10 septembre 2011 - Aucun commentaire

L'affordance est la capacité d'un objet à suggérer sa propre utilisation.

Ainsi par exemple un outil dont l'ergonomie (manches, poignées) laisse deviner comment le manipuler.

Source : un collègue de travail

Classé dans : Non classé - Mots clés : aucun

Vol en capuche

Rédigé par Xavier F. Gouchet - 02 février 2011 - Aucun commentaire

Pour tout un chacun, la legende parle surtout de Robin Hood, héros au grand cœur qui vole aux riches pour donner aux pauvres. Sauf qu'il ne s'est jamais appelé Robin.

En effet les légendes anglaises parte d'un surnom à un voleur encapuchonné, Rob in hood.

Source : Wikipedia, après avoir vu le film du même nom (celui avec K. Costner).

Thou

Rédigé par Xavier F. Gouchet - 25 janvier 2011 - Aucun commentaire

En Français, lorsque l'on parle à une personne, on emploi le tu ou le vous selon le lien que l'on a avec notre interlocuteur. Je pensais jusque récemment que la langue anglaise n'avais pas ce genre de fioriture, il n'existe que le you, utilisé, utilisé quel que soit le ou les interlocuteur(s).

Je viens d'apprendre qu'en réalité, la forme familière du you est le thou, qui n'est plus vu que dans les pièces de Shakespeare, où les traductions anciennes de la bible.

Source : un twitt

Classé dans : Non classé - Mots clés : anglais

Curry

Rédigé par Xavier F. Gouchet - 19 janvier 2011 - 1 commentaire

J'aime manger épicé, et entre autre le curry, mais, chose que j'ignorais totalement, le curry n'est pas le produit d'une plante comme la cannelle ou le safran, mais plutôt un mélange d'épices.

On retrouve entre autres dans la composition du curry, du gingembre, de l'ail, de l'oignon, du cumin, de la cannelle, de la coriandre, de l'origan, du piment... Et il existe donc plusieurs sortes de curry, qui diverge par leur composition.

Source : ma fiancée

Manteau

Rédigé par Xavier F. Gouchet - 30 décembre 2010 - Aucun commentaire

L'expression populaire Sous le manteau est souvent utilisée en pensant aux vendeurs à la sauvette qui cachent sous leur imperméable des contrefaçon. Mais l'origine de cette expression vient du manteau de cheminée, la pièce qui couvre le foyer, où naguère les familles se regroupaient, et se transmettait des choses sous le couvert du manteau, à l'abris des regars.

Source : ma mère

Classé dans : Non classé - Mots clés : expression

Immolation

Rédigé par Xavier F. Gouchet - 18 novembre 2010 - Aucun commentaire

Contrairement à ce que l'on peut penser, une immolationne se fait pas forcément par le feu. En effet, l'immolation (du latin immolare : offrir un sacrifice) est un sacrifice à caractère religieux qui peut se faire par combustion, noyade ou autre.

Du coup il est tout a fait correct de préciser s'immoler par le feu, il ne s'agira pas de redondance.

Source : un article de journal où la formulation m'avait fait tiquer

Classé dans : Non classé - Mots clés : religion

Prononciation

Rédigé par Xavier F. Gouchet - 11 octobre 2010 - Aucun commentaire

Un des grands souci en informatique est de se faire comprendre lorsque l'on utilise des mots compliqués. Et même entre programmeurs cela peut parfois s’avérer difficile.

Ainsi deux formats d'images fortement utilisés sur le web sont mal prononcés par bon nombre de personnes. Le format GIF (Graphics Interchange Format) se prononce à la française (jif). De même le format PNG (Portable Network Graphics) se prononce Ping (comme le jeu de pong). Assez dur a vivre pour un geek qui a passé son temps à dire Guif et Péhenjé...

Source : Flo, un ancien étudiant

Willow

Rédigé par Xavier F. Gouchet - 14 septembre 2010 - Aucun commentaire

Fan de musique de film comme moi, ma fiancée est tombée des nues (comme moi lorsqu'elle me l'a appris) en entendant le premier mouvement de la Symphonie n°3 de Robert Schumann (1810-1856). Apparemment James Horner, en composant la musique du film Willow en 1987, a du écouter ce morceau en boucle, puisque les thèmes principaux du film sont des reprises quasiment note pour note de la Symphonie "Rhénane".

Source : ma fiancée, qui a entendu le morceau sur France Musique

Classé dans : Non classé - Mots clés : musique, film